Watson sur la science de la psychologie

John B. Watson (1878–1958) est considéré comme l’un des fondateurs de la discipline de la psychologie, étendant les idées d’une science du comportement que l’on trouve dans le travail du scientifique russe Ivan Pavlov. Il a rejeté l’idée de l’introspection – qu’il était possible de penser à la conscience d’une manière scientifique, ou d’utiliser l’esprit pour penser à l’esprit. Le seul matériel fiable pour l’analyse scientifique était les faits de comportement observables. Pour cette raison, il n’y avait pas de différences importantes entre l’étude du comportement humain et animal. Dans son livre de 1914, «Behaviour», Watson expose les principes fondateurs du Behaviourism: cette connaissance fiable de la psychologie humaine ne peut être tirée que de l’observation des comportements empiriques; que les comportements humains et animaux s’apprennent fondamentalement de la même manière, via un processus de stimulation et de réponse; et que la recherche sur la dynamique du comportement peut être à la base d’améliorations dans l’éducation.

Ses adeptes ont généralement soutenu que la psychologie est une étude de la science des phénomènes de la conscience. Il a pris pour problème… l’analyse d’états mentaux complexes… Le monde des objets physiques (stimuli, y compris ici tout ce qui peut exciter l’activité dans un récepteur), qui forme le phénomène global du naturaliste, n’est considéré que comme un moyen à une fin… les données… n’ont aucune valeur en soi. Ils n’ont de signification que dans la mesure où ils peuvent éclairer les états conscients.

Le moment semble venu où la psychologie doit abandonner toute référence à la conscience; quand elle n’a plus besoin de se leurrer en pensant qu’elle fait des états mentaux l’objet de l’observation… Une psychologie qui intéresse tous les scientifiques prendrait comme point de départ, d’abord, le fait observable que tous les organismes, hommes comme animaux, font s’adaptent à leur environnement… Certaines stimulae amènent les organismes à faire… des réponses… vu les réponses, les stimulae peuvent être prédites; étant donné les stimulae, les réponses peuvent être prédites…

Le comportement des animaux peut être étudié sans appel à la conscience… La position est prise ici que le comportement de l’homme et le comportement des animaux doivent être considérés sur le même avion…

La psychologie telle que la conçoit le comportementaliste est une branche expérimentale purement objective des sciences naturelles. Son objectif théorique est la prédiction et le contrôle du comportement. L’introspection ne fait pas partie essentielle de ses méthodes, et la valeur scientifique de ses données ne dépend pas non plus de la promptitude avec laquelle elles se prêtent à l’interprétation en termes de conscience.

Le désir de tout travail de ce genre est d’obtenir un connaissance précise des ajustements et des stimulae qui les invitent. La raison en est d’apprendre des méthodes générales et particulières par lesquelles le comportement peut être contrôlé … Si la psychologie suivait le plan suggéré, l’éducateur, le médecin, le juriste et l’homme d’affaires pourraient utiliser les données de manière pratique, dès comme il pourrait être obtenu expérimentalement.

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