Trouver des sources: « Maladaptation » – actualités · journaux · livres · érudit · JSTOR (décembre 2020) (Découvrez comment et quand supprimer ce modèle de message)
Une maladaptation (/ ˌmælædæpˈteɪʃən /) est un trait qui est (ou est devenu) plus nuisible qu’utile, par opposition à une adaptation, qui est plus utile que nuisible. Tous les organismes, des bactéries aux humains, présentent des traits inadaptés et adaptatifs. Chez les animaux (y compris les humains), les comportements adaptatifs contrastent avec les comportements inadaptés. Comme l’adaptation, la mauvaise adaptation peut être considérée comme se produisant au cours du temps géologique, ou au cours de la vie d’un individu ou d’un groupe.
Elle peut également signifier une adaptation qui, bien que raisonnable à l’époque, est devenue de moins en moins approprié et constitue davantage un problème ou un obstacle à part entière, au fil du temps. En effet, il est possible qu’une adaptation soit mal sélectionnée ou devienne moins appropriée ou même devienne au final plus un dysfonctionnement qu’une adaptation positive, au fil du temps.
Notez que le concept de mauvaise adaptation, comme initialement discuté dans un contexte de la fin du XIXe siècle, est basé sur une vision erronée de la théorie de l’évolution. On croyait qu’une tendance inhérente à la dégénérescence des adaptations d’un organisme se traduirait par des inadaptations et deviendraient bientôt paralysantes, voire «éliminées» (voir aussi eugénisme). En réalité, les avantages conférés par une adaptation donnée sont rarement décisifs pour la survie à lui seul, mais plutôt contrebalancé par d’autres adaptations synergiques et antagonistes, qui ne peuvent donc pas changer sans affecter les autres.
En d’autres termes, il est généralement impossible d’obtenir une adaptation avantageuse sans encourir des «inadaptations». exemple trivial: il est apparemment extrêmement difficile pour un animal de développer sa capacité à bien respirer dans l’air et dans l’eau. Mieux s’adapter à l’un signifie être moins capable de faire l’autre.